Prologue

• Lorsqu’une opportunité se présente à toi, et qu’on te dit que tous tes rêves peuvent devenir réalité, que la richesse n’est pas aussi inatteignable que tu le penses, que la liberté financière est à portée de main, que la réussite n’a jamais été aussi près ;
• Lorsqu’on fait miroiter cette belle carotte au bout du bâton en attendant que tu fasses le pas ;
• Lorsque ça sonne trop beau pour être vrai et qu’on te dit que croire le contraire serait la plus grosse erreur de ta vie ;

Pourquoi t’abstiendrais-tu ?

Les stratégies marketing font des milliers de victimes et sont une machine bien huilée des prédateurs de la matrice. La matrice désigne le marché, sujet de notre article.

Aujourd’hui nos écrits se prêteront à un enjeu décisif, tu sauras un peu plus de quel côté du système tu es.

Le sens de notre présence sur terre.

Je me suis toujours accordé avec la pensée que la qualité de sa vie dépendait de la qualité des réponses qu’on donnait à ces trois questions :

1. D’où viens-tu ?
2. Où vas-tu ?
3. Qui es-tu ?

Pourquoi ? Parce que notre condition humaine nous rappelle à donner un sens à notre présence ici.

La première question est relative à l’identité, aux origines qui peuvent être retrouvées à travers l’histoire, pour peu qu’on fasse des recherches.

La seconde a trait à l’accomplissement de soi et est élucidée du moment où on sait vraiment ce qu’on veut.

La troisième par contre est un véritable casse-tête. Car pour savoir qui on est, il faut finir d’être, c’est-à-dire mourir pour qu’on puisse à travers le répertoire de notre vie aboutir à une réponse complète.

Cette dernière mène à une conclusion : Tant que nous sommes en vie, nous nous définissons nous-mêmes et sommes définis par nos expériences et notre environnement.

Riche, ou pauvre ?

Tu peux ne pas être d’accord, c’est une opinion. Mais toujours est-il que tu es défini par ton environnement. La matrice représente ton environnement et veut te classer basiquement comme étant riche ou pauvre.

Alors… es-tu riche ? ou pauvre ? C’est le test auquel te soumet cet article.

Pour le savoir définissons trois paramètres.

L’argent

D’abord un élément chimique de numéro atomique 47 que tu retrouveras sur le tableau périodique, métal à frapper, l’argent en termes plus familiers désigne la richesse. Mais ce qui nous intéresse dans cet épisode, c’est son troisième sens la monnaie, c’est-à-dire, le moyen d’échanges des biens et services.

La transaction

De façon très simple, c’est une opération d’échanges de biens et/ou de services entre deux ou plusieurs parties.

Le marché

Définissons-le comme la zone où se déroulent les transactions.

En résumé, le monde est un grand marché où s’effectuent des transactions à partir de la monnaie. Dis comme ça, je ne vous apprend rien de nouveau. Mais que se passerait-il si on pénétrait un peu plus la matrice ?

Pourquoi, l’argent ?

Retour vers le futur (Qui a vu le film ?)

Remontons un peu le temps à un futur hypothétique. Imagine que du jour au lendemain la monnaie disparaisse sous toutes ses formes, métallique, papier, scripturale, cryptée. Tu n’as plus d’argent. Genre plus de pièces, plus de billets, plus d’écritures bancaires, plus de cryptomonnaies…

Supposons maintenant que tu veuilles acquérir un ordinateur portable, en plein XXIème siècle où l’argent n’existe pas.

Tu fais comment ?

La première idée serait de l’échanger contre un autre bien.

Il te faudra donc trouver quelqu’un qui veuille bien l’échanger contre un truc qu’il a.

Tu vas peut-être vouloir m’appeler pour voir si je suis dispo pour un échange. Mais tu n’as pas d’unités. Pour les acquérir il faudrait que tu les échanges à l’agence de téléphonie la plus proche contre quelque chose en ta possession ou un service que tu leur rend. Ce qui complique déjà les choses. Bref je vais couper court parce que si je continue, même dans cet article, l’absence de monnaie va conduire à un désastre.

Je veux arriver au fait que l’absence d’argent dans une économie complique les transactions et que la monnaie a justement été créé pour pallier le problème de la complexification des transactions. C’est cela son but primordial. Celui que vous devez retenir.

Ce qu’on peut tirer de mon exemple est qu’une société sans monnaie et sans maîtrise de celle-ci est ralentie. En gros, sans monnaie, on retournerait bien à 3000 ans en arrière à troquer.

Les civilisations qui nous ont précédé ont vite compris que pour pouvoir évoluer, on a besoin d’un instrument de mesure de la valeur des choses.

Ce fut dans le cas de certaines sociétés primitives, les céréales, pour d’autres le sel d’où vient d’ailleurs l’expression salaire, avant de migrer vers le métal, puis des papiers au système bancaire centralisé actuel.

En bref, l’argent est une technologie des civilisations qui a été inventé. Il est contrôlé par un système bancaire à partir d’un algorithme puissant qu’on peut nommer : le capitalisme.

La matrice prend diverses natures suivant la façon dont elle codée.

À partir de ce point précis, vous devez vous poser les bonnes questions.

Qu’est-ce que le capitalisme ?

Le capitalisme

Est-ce un système économique ou un dispositif qui permet de gagner toujours plus d’argent au dépens des autres ?

Fondamentalement il récompense ceux qui travaillent dur mais également ceux qui ont à cœur de profiter des autres. Tu dois te rappeler d’une chose essentielle. Dans cette histoire, il n’y a que des intérêts.

C’est par ce puissant algorithme que sont déterminés les règles du jeu. Oubliez le communisme. Un système communiste fonctionnel c’est du capitalisme orienté différemment. C’est le capitalisme qui te classe.

Tu y es défini en fonction de la position et des fonctions que tu prends au sein de la production de la richesse et de la vie sociale.

Dans cette répartition, tu appartiens à un groupe d’individus qui partagent les mêmes places au sein de la société. Ta cohorte et toi occupez le même type de fonctions, possédez les mêmes attributs sociaux (richesse, pouvoir, savoir, etc…). Vous avez les mêmes contraintes et les mêmes opportunités.

Il y a une classe sociale dominante ne représentant qu’une minorité de la population qui exploite une plus grande masse. Elle a le pouvoir de décision et accapare la plus-value créée par les producteurs et décide de son utilisation.

Ce système n’est pas mauvais en soit mais comme je l’ai dit plus haut il ne compte pas de gentils, il ne compte que des intérêts.

Il établit un rapport de dominant à dominé. Et oui c’est bien ça.

Comment est-on ou devient-on pauvre ?

En général, tu es pauvre si tu n’arrives pas à satisfaire tes besoins de base, te nourrir en quantité suffisante, t’abreuver d’eau potable, te vêtir, avoir accès à un logement et au chauffage de ce dernier lorsque le lieu de vie l’exige.

Mais dans une société où tout cela est accessible, la pauvreté est un état comparatif et est soumis à des seuils déterminés en lien avec la richesse disponible.

Bref un individu pauvre dans une telle société est identifié lorsque son niveau de vie est inférieur à un seuil choisi d’avance. Tu es pauvre si tu es victime des inégalités d’un système.

La pauvreté d’une certaine façon est donc relative au type de société dans lequel on vit.

De façon plus concrète, un pauvre peut hériter de situations chroniques à la naissance, dont le cas extrême est l’esclavage . Cette situation peut également se perpétuer de génération en génération par le biais de l’organisation sociale en lien avec l’accès à l’éducation, l’état de santé ou des statuts politiques particuliers.

Tu peux également devenir pauvre si par malheur surviennent dans vie des incidents comme la spoliation, les catastrophes naturelles et la destruction de biens, le chômage, etc.

La pauvreté engendre souvent un cercle vicieux. Elle t’oblige à te loger à bas prix, donc dans des quartiers ayant mauvaise réputation, où il y a peu de travail et une offre éducative dégradée, une criminalité sinon plus élevée du moins plus violente, une prévention médicale moins active, etc.

Quand on est pauvre, les chances de trouver un revenu par le travail sont moindres.

La tentation de faire appel au travail illégal (« au noir »), à des sources de revenu illusoires (loteries, paris) ou dangereuses (crime, drogue) ou encore dégradantes (prostitution), est plus forte.

Les risques d’accidents sont plus importants, et l’exploitation par les groupes organisés, facteurs de désocialisation, voire d’une insécurité à la fois personnelle et globale, sont plus avérés.

Voici en gros comment la matrice définirait un pauvre.

Si tu ne t’y es pas retrouvé, tu as plus d’opportunités et bien de choses te sont accessibles. Pas besoin que je rallonge mon article en définissant la richesse. Tu es riche.

Ce qu’il faut retenir

Mais deux choses ont été bien distinctes dans cet article. Deux mondes parallèles prêtent à confusion dans la matrice. Celui de dominant à dominé et celui de riche à pauvre. Il faut du discernement pour les séparer et de un peu de jugeote pour savoir celui auquel on appartient.

Riches comme pauvres peuvent être les marionnettes du système. Les véritables rapports de force se jouent entre dominants et dominés.

Dans la matrice, ceux qui se font de l’argent sont des prédateurs. J’en décris un type précis qui fait rage dans nos communautés : Les prédateurs du MLM. Vous devez apprendre à chasser et à éviter les pièges des chasseurs.

Je ne vais pas vous alarmer. Ce n’est qu’un léger zoom.

Epilogue

Tout au long de mon article nous avons défini qui nous étions à travers le prisme de notre environnement.

Mais comment te définis-tu à travers le prisme de ta propre conscience ? Car, que tu sois riche ou pauvre, dominant ou dominé, la conscience de la définition que tu te donnes primera sur celle que te donne ton environnement.

Plus généralement, au-delà de tout ceci, à travers les siècles, dans nos rapports tout a été, est et sera une question de pouvoirs.

Tu as appris qu’il en existe trois pour régenter une société. L’exécutif, le législatif et le judiciaire. On t’a parfois parlé de la presse comme quatrième pouvoir pour équilibrer les forces ; nous allons le qualifier de médiatique. Mais il en existe un cinquième. Cet article t’en a sûrement fait prendre conscience : Le pouvoir monétaire, qui est bien au dessus des autres et qui est régenté à travers le système bancaire centralisé. Ceux qui tiennent les rennes de ce système sont ceux qui dominent et dirigent le monde. Ceux sont les capitaines du navire et sont le sujet de mon prochain article : Les banques.

A suivre